Nour Bekkar

Nour Bekkar est une autrice vivant à Paris. Elle est diplômée du master de Création littéraire de l’université Paris 8. Depuis 2021, elle est membre du collectif d’artistes désastres qui met en avant la création plurielle, queer et féministe. Son écriture navigue entre autofiction, poésie et non-fiction. Elle a écrit dans différents fanzines et revues. Son poème « Lune renversée » a été publié dans le fanzine Et puis nous danserons dans la lumière (désastres collectif, 2020) ; son texte « La Garçonnière » dans le fanzine Intérieur.e.s (n°1, 2024) et sa « Confession d’une âme affamée » dans la revue Les Embrouillonnements (n°3, 2024). Corps étranger sous la peau est son premier roman publié.

Photographie © Leelou Jomain


À quoi bon la littérature ?

La littérature est un barrage à l’oralité, dans une société où tout devient parole. La littérature vient chercher le silence et le transformer en pensée. Donc, si je devais répondre cash : à quoi bon la littérature ? À se la fermer et bien contempler ce que font naître les mots des autres dans notre tête.

L’acte d’écriture est-il un acte d’engagement ?

Écrire, en tant que celle que je suis, c’est répondre dans une langue qui ne m'appartient pas. Écrire m’engage à travestir ma colère pour articuler quelque chose et abattre l’absence de représentation en littérature.

Qu’est  Corps étranger sous la peau pour toi ?

C’est l’urgence de chercher à être comprise et, pour cela, regrouper toutes les projections absorbées en étant enfant, le racisme et l’homophobie intériorisés, et les mettre dans un sac pour que les autres regardent, s’y retrouvent ou critiquent.


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