Corps étranger sous la peau · Nour Bekkar
La pièce est allongée, percée de bibliothèques murales vides. Il y a sept trous dans le mur, c’est assez profond et large pour empiler plus d’une cinquantaine de livres. Ma tête a la parfaite dimension pour y être rangée. Les murs sont blancs, pour l’instant. Le sol est bâché, mes mouvements forment des vagues que je cherche à écraser de mes petits souliers, je raye l’imperfection, il faut que ça soit parfait, qu’à chaque recoin, le plastique ne soit pas remonté, qu’il se taise.
Corps étranger sous la peau raconte l’exil : comment se construit-on quand on est renvoyé·e à nulle part tant géographiquement qu’idéologiquement ? Ce roman se partage entre l’enfance ramenée en Algérie après sept années passées à Paris et le temps adulte de retour en France. Il ne s’agit pas d’être dans un entre-deux mais de ressentir l’exclusion à chaque endroit de vie. À Alger, des codes à apprendre, une langue qu’on ne maîtrise pas, la solitude. À Paris, le racisme structurel, la vie autonome et queer, l’éloignement, la dissociation. Nour Bekkar initie une réflexion narrative autour des parcours migratoires et transmet une vision intime et politique de la façon dont la diaspora est fracturée.
Illustration de couverture : Sélam Barmja, Sans titre, 2024.
112 pages
13 × 19 cm
ISBN : 978-2-492642-28-9
Parution le 16/05/2025
La pièce est allongée, percée de bibliothèques murales vides. Il y a sept trous dans le mur, c’est assez profond et large pour empiler plus d’une cinquantaine de livres. Ma tête a la parfaite dimension pour y être rangée. Les murs sont blancs, pour l’instant. Le sol est bâché, mes mouvements forment des vagues que je cherche à écraser de mes petits souliers, je raye l’imperfection, il faut que ça soit parfait, qu’à chaque recoin, le plastique ne soit pas remonté, qu’il se taise.
Corps étranger sous la peau raconte l’exil : comment se construit-on quand on est renvoyé·e à nulle part tant géographiquement qu’idéologiquement ? Ce roman se partage entre l’enfance ramenée en Algérie après sept années passées à Paris et le temps adulte de retour en France. Il ne s’agit pas d’être dans un entre-deux mais de ressentir l’exclusion à chaque endroit de vie. À Alger, des codes à apprendre, une langue qu’on ne maîtrise pas, la solitude. À Paris, le racisme structurel, la vie autonome et queer, l’éloignement, la dissociation. Nour Bekkar initie une réflexion narrative autour des parcours migratoires et transmet une vision intime et politique de la façon dont la diaspora est fracturée.
Illustration de couverture : Sélam Barmja, Sans titre, 2024.
112 pages
13 × 19 cm
ISBN : 978-2-492642-28-9
Parution le 16/05/2025
La pièce est allongée, percée de bibliothèques murales vides. Il y a sept trous dans le mur, c’est assez profond et large pour empiler plus d’une cinquantaine de livres. Ma tête a la parfaite dimension pour y être rangée. Les murs sont blancs, pour l’instant. Le sol est bâché, mes mouvements forment des vagues que je cherche à écraser de mes petits souliers, je raye l’imperfection, il faut que ça soit parfait, qu’à chaque recoin, le plastique ne soit pas remonté, qu’il se taise.
Corps étranger sous la peau raconte l’exil : comment se construit-on quand on est renvoyé·e à nulle part tant géographiquement qu’idéologiquement ? Ce roman se partage entre l’enfance ramenée en Algérie après sept années passées à Paris et le temps adulte de retour en France. Il ne s’agit pas d’être dans un entre-deux mais de ressentir l’exclusion à chaque endroit de vie. À Alger, des codes à apprendre, une langue qu’on ne maîtrise pas, la solitude. À Paris, le racisme structurel, la vie autonome et queer, l’éloignement, la dissociation. Nour Bekkar initie une réflexion narrative autour des parcours migratoires et transmet une vision intime et politique de la façon dont la diaspora est fracturée.
Illustration de couverture : Sélam Barmja, Sans titre, 2024.
112 pages
13 × 19 cm
ISBN : 978-2-492642-28-9
Parution le 16/05/2025